Aujourd’hui, j’avais envie de te présenter le cheval de ma vie. On en a tous un, n’est-ce pas? Celui qu’on appelle « le cheval d’une vie 
». Le mien, c’est Wilson.
Wilson, c’est l’homme le plus important de ma vie après mon père et mon conjoint. C’est lui qui m’a amené où je suis maintenant. C’est lui qui a fait de moi une thérapeute. C’est lui qui a fait de moi une pareuse. C’est lui qui a fait de moi une personne plus patiente (bon, oui, j’en encore des croutes à manger dans ce domaine haha!) Je voulais tellement tout lui donner, tout ce qu’il y avait de mieux.
Pour lui, j’ai étudié la biomécanique, parce que je savais qu’il y avait quelque chose qui clochait. Cette formation m’a ouvert les yeux, m’a permis de faire des rencontres qui m’ont amené à me former en tant que thérapeute, en tant que bodyworker. Pour lui, j’ai appris à faire des pieds, parce qu’il ne pouvait pas attendre 8 semaines entre les parages, parce que je ne faisais plus confiance à personne, parce que je voulais qu’il puisse avoir le meilleur. Pour lui, j’ai suivi plusieurs formations pour l’aider à être bien autant dans son corps que dans sa tête. Pour lui, je me suis ridiculisé devant bien des gens. Pour lui, je me suis privé de bien des voyages, des activités, des sorties. Pour lui j’ai sacrifié famille, amis, argent, temps. Pour lui, j’ai dû être une infirmière, une couturière, une charpentière, une électricienne, une plombière. Mais tout ça, c’était sans effort. Ça a été facile. Je ne dis pas que ça a été facile d’accomplir tout ça. Ce qui était facile, c’était les choix, les prises de décisions. C’était pour lui, alors la question ne se posait même pas.
Il en sera toujours ainsi. Pour lui, je pourrais déplacer des montagnes. Je sais que je ne suis pas la seule à vivre cette connexion, cet Amour. J’aime mes autres chevaux, je les adore même. Mais lui, c’est différent, c’est même inexplicable. Je sais que vous allez me comprendre, et je me sens en sécurité, ici sur ma page, de vous partager ceci, parce que je sais que vous comprenez, parce qu’ailleurs les gens ne peuvent pas comprendre de quoi je parle, il faut le vivre pour le comprendre. 
